Stimulation cérébrale et maladie de Parkinson

Stimulation cérébrale et maladie de Parkinson

 

La stimulation cérébrale pourrait s’avérer un traitement efficace et peu invasif de la maladie de Parkinson.

 

Une étude préliminaire réalisée par des chercheurs de l’université catholique de Rome a rapporté des améliorations motrices modérées de patients souffrant de la maladie de Parkinson après traitement par stimulation extradurale de cortex moteur (ECMS). Les chercheurs avaient placé quatre électrodes entre le crâne et la dure-mère, au niveau du cortex moteur. Cette technique est moins invasive que la stimulation cérébrale profonde nécessitant l’implantation d’électrodes à l’intérieur du cerveau. Les chercheurs ont évalué la sécurité et l’efficacité à un an de cette méthode sur neuf patients, pendant des périodes avec médication (« on ») ou sans (« off »). En période « off », les scores sur l’échelle unifiée d’évaluation de la maladie de Parkinson (UPDRS) ont diminué, indiquant une amélioration de 14,1% à 1 mois, de 23,3% à 3 mois, de 19,9% à 6 mois et de 13,2% à 12 mois. De même, les scores d’un questionnaire d’amélioration de qualité de vie ont été meilleurs à 3, 6 et 12 mois. Aucun bénéfice n’a été rapporté pendant la période « on ». Aucun événement indésirable ou changement comportemental n’ont été rapportés. Les auteurs concluent que l’EMCS pourrait offrir une option aux patients non éligible au traitement par stimulation profonde ou désirant une alternative moins invasives. Des études avec un suivi à long terme sont nécessaires pour conclure réellement sur cette technique. (ECRI technology Forecast 26 10 12 / Neurosurgery 2012 Oct;71[4]:815-825)